Dans le cadre de notre magazine n°4, nous étions partis à la rencontre de Thomas Cartier, jeune joueur du R3CA et nous avions réalis…### Dans le cadre de notre magazine n°4, nous étions partis à la rencontre de Thomas Cartier, jeune joueur du R3CA et nous avions réalisé une interview avec lui. Retour sur cette entrevue (article rédigé pour le magazine du mois de Mai).

À seulement 20 ans, Thomas Cartier fait déjà partie des meubles à Cournon. Véritable fer de lance des lignes arrières, Thomas Cartier a énormément appris pour cette première année en Fédérale 2. Personne ne doute que le R3CA comptera sur lui la saison prochaine pour retrouver l’étage supérieum.

Bonjour Thomas, pouvez-vous commencer par une petite présentation de vous et de votre passion pour le rugby ?

Je m’appelle Thomas Cartier, j’ai 20 ans. Je suis étudiant en STAPS et je joue depuis 7 ans au R3CA. J’ai découvert le rugby lors de la coupe du monde en 2003 et j’ai directement accroché. J’ai donc commencé à 1 ‘âge de 7 ans à Vichy. Après une année, j’ai décidé d’arrêter pour tester d’autres sports : athlétisme, natation, tennis, football. Mais j’y suis revenu à 14 ans en intégrant le R3CA

À quel poste évoluez-vous sur le terrain ?

J’ai joué quelques matchs à l’arrière et au centre, mais je joue principalement demi d’ouverture.

Comment avez-vous abordé cette saison ?

Avec beaucoup d’enthousiasme, le club attendait depuis longtemps cette montée en Fédérale 2. Le fait d’y arriver a amené une superbe dynamique. Pour la majorité de l’effectif, c’était une découverte. Il y avait beaucoup d’excitation même si l’on ne savait pas vraiment ce qui nous attendait.

Comment vous sentez-vous au sein du club?

Bien ! Tout le monde s’efforce de nous mettre dans les meilleures conditions pour que l’on soit performant les week-ends. On a aussi un super groupe de joueurs. Il y a tout pour réussir !

Quel enseignement pouvez-vous tirer de cette saison en Fédérale Z ?

On a très mal démarré la saison. La première victoire n’est arrivée qu’à la 9e journée de championnat. Nous avons perdu six matchs d’un rien, mais malgré cela le groupe a su se remobiliser pour faire une belle fin de saison. Cela n’a pas suffi et c’est vraiment rageant parce que le maintien se joue à cinq points. Tous ces matchs perdus à la dernière minute, ça laisse des regrets …

Que ressentez-vous après l’annonce de votre maintien en Fédérale Z ?

Quand j’ai appris la nouvelle, j’étais vraiment heureux car même si l’on n’a pas acquis le maintien sur le terrain, notre fin de saison montre bien qu’on peut évoluer à ce niveau. Il aurait été dommage pour le club de repasser par la Fédérale 3. Même si on savait que le repêchage était possible, on n’y croyait plus vraiment. On est bien conscient que c’est une seconde chance qui nous est accordée. À nous de ne pas rééditer les mêmes erreurs que la saison passée. Cette fois-ci, on est prévenu, on sait ce qui nous attend.

Qu’est-ce qui n’a pas marché cette saison?

C’est difficile à dire même s’il est clair que ces nombreux matchs perdus d’un ou deux points nous ont fait très mal. Nous n’avons pas réussi à trouver les solutions assez vite pour décrocher une victoire plus tôt dans la saison. Une victoire qui aurait pu nous sauver.

Quels axes devez-vous travailler davantage selon vous ?

Cette saison on retient principalement qu’il faut rester concentré pendant 80 minutes et que pour gagner il faut mettre beaucoup de volume et de vitesse dans le jeu.

Quelles sont les attentes et objectifs pour la saison prochaine ?

Bien entendu, l’objectif pour les saisons à venir sera de se maintenir pour stabiliser le club à ce niveau. On sait que ça ne sera pas simple, il faudra rester impliqué comme on l’a été cette année en étant plus réalistes et disciplinés.

Un petit mot sur Raphaël Chanal et David Barrier qui ont intégré le staff de l’équipe première?

Ils nous ont présenté leur projet la semaine dernière avec Patrice Giry. Ils semblent déterminés à faire remonter le club au plus vite. On le sait, ça passera par beaucoup d’exigence.

Quel est votre meilleur souvenir au rugby ?

Le 32e de finale retour l’année dernière contre l’Isle d’Abeau. À l’aller, nous perdions en concédant le bonus offensif. Au retour, nous nous qualifions sur un essai marqué à la dernière minute. Une vraie délivrance.

Avez-vous des joueurs qui vous ont inspiré, des modèles dans le rugby ?

Depuis toujours, je suis les exploits de Jonny Wilkinson et Aurélien Rougerie. Plus récemment, Beauden Barrett, Owen Farrell et Jonny Sexton.

Pour finir, que représente pour vous le R3CA aujourd’hui ?

Cela fait 7 ans que je joue dans ce club, j’y suis très attaché. Même si la tentation de partir pour continuer de jouer à plus haut niveau est là, il y a une dimension affective qui fait que cela rend la décision très difficile à prendre

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