Élément indispensable du Handball Club Cournon d’Auvergne, Maxime Bouquet joue depuis deux saisons dans ce club, en étant un des artisan…Élément indispensable du Handball Club Cournon d’Auvergne, Maxime Bouquet joue depuis deux saisons dans ce club, en étant un des artisans de la montée la saison passée ! Ailier de formation, c’est au poste de demi-centre qu’il évolue dans le Puy-de-Dôme, et se débrouille plus que bien puisqu’il a notamment inscrit le but de la victoire ce week-end contre Saint-Flour.

Bonjour Maxime, tout d’abord, peux-tu te présenter à nos lecteurs ? (parcours dans le hand comme en dehors du sport)

Bonjour. Pour ce qui est de mon parcours j’ai commencé le handball à 4 ans à Langeac au HBCL, ensuite à 15 ans je suis parti au Handball Club des Volcans à Aurillac où j’ai joué une année en -18 Championnat de France, j’ai fait deux ans au HOPC, au Puy en Velay en N3. Quand j’ai fini ma formation au Pôle Espoir Auvergne je suis parti en Centre de Formation au Valence Handball où je suis resté deux ans, puis deux ans au ROC à Rodez et pour finir, je suis revenu en Auvergne à Cournon.

En dehors du Hand je suis en alternance à Exco en expertise comptable et audit.

Comment es-tu venu dans le monde du Handball ? Pourquoi faire ce sport, et pas un autre ?

Mes parents et mon frère faisaient du handball, quand j’ai eu l’âge mes parents m’ont inscrit et je n’ai jamais arrêté depuis.

Quel est ton style de jeu sur un terrain ? Quels sont les points dans lequel tu penses qu’il faut que tu progresses ?

Je ne sais pas si on peut parler de style, je suis un joueur qui aime aller au duel et tirer ‘’à travers ‘’. Comme j’ai une formation d’ailier il faut encore que j’améliore mon jeu collectif en lâchant ma balle plus rapidement et moins me précipiter en attaque.

Tu as connu la Nationale 1. Y’a-t-il réellement une grosse différence entre la N2 et la N1 ?

Il y a une marche entre ces deux niveaux. En Nationale 1, il y a déjà des clubs qui fonctionnent comme des clubs professionnels avec des entraînements une à deux fois par jour et des budgets plus conséquents. Il y a aussi des réserves de clubs prestigieux comme Montpellier ou Ivry avec des joueurs qui sont emmenés à s’entraîner et à jouer au meilleur niveau.

A Cournon depuis l’année dernière. Quels sont les mots qui caractériseraient au mieux le club selon toi ?

C’est un club familial qui se développe intelligemment. Quand on voit les joueurs comme Simon et Victor Malgat, ainsi que Jason Servans qui sont au club depuis toujours, on sent vraiment que le club leur tient à cœur.

Elle doit faire du bien cette première victoire en championnat, surtout dans le derby contre Saint-Flour !

Ça c’est sur tout le monde l’attendait, surtout après la fin de saison de l’an dernier on avait plus l’habitude de perdre. C’est sur que de prendre notre revanche après notre match décevant en coupe face à Saint-Flour ajoute un plus.

Le coach Karim El Maouhab pose un temps mort à dix secondes de la fin du match (30-30 à ce moment-là). Qu’est-ce qu’il vous dit durant cette minute de pause ?

D’abord il nous a dit de nous taire parce qu’on était plusieurs à vouloir proposer quelque chose. Ensuite il nous a expliqué ce qu’il voulait qu’on mette en place

Tu marques le but de la victoire à la dernière seconde de la rencontre ! Racontes-nous ce moment, qu’est ce qui se passe dans ta tête ? Est ce que cela t’es déjà arrivé une telle situation auparavant ? Etat-ce vraiment ce schéma de jeu qui était prévu à dix secondes du coup de sifflet final ?

J’étais surtout content qu’on ait pu enfin gagner. Oui ça m’était déjà arriver avec le Pôle contre Montpellier et contre Vernouillet il y a deux ans.

Au niveau du schéma, je ne suis pas sûr que c’était ce qui était prévu, on a même failli perdre la balle au début de l’enclenchement !

Que manquait-il, selon toi, au HC Cournon d’Auvergne pour gagner le premier match en championnat, avant cette fameuse rencontre contre Saint-Flour ?

Après les deux premiers matchs contre les favoris de la poule on savait qu’on avait le niveau mais, à part Théo Karoubi, Thomas Goueffon et Ephem Kelantima, personne ne connaissait la Nationale 2. C’est peut-être ce manque d’expérience qui a retardé la première victoire.

La machine cournonnaise est donc lancée ! Un mot sur ce prochain adversaire, l’AS Lyon-Caluire HB ?

J’espère ! En tout cas on va tout faire pour montrer que les pronostics de début d’année sont faux. Je ne connais pas du tout cette équipe je pense qu’on peut battre tout le monde si on met la même implication chaque week-end !

J’aimerais rajouter une mention pour Mathis Rapinat, Arthur Paulet, Loïs Antignac-Girodet et Maxime Muglia sans raison, juste pour qu’il paye dans la caisse noire

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Crédit photo : Laurent Mayet – https://www.facebook.com/laurent.mayet.photographe/