Pivot depuis de très longues années au sein du Handball Club Cournon d’Auvergne, Victor Malgat fait partie des meubles de cette formatio…Pivot depuis de très longues années au sein du Handball Club Cournon d’Auvergne, Victor Malgat fait partie des meubles de cette formation, avec notamment son frère Simon, Jason Servans ou encore Arthur Paulet. Petite entrevue avec ce pivot, qui ne cesse de gravir des échelons ces dernières années.

Bonjour Victor, tout d’abord, peux-tu te présenter à nos lecteurs ? (parcours dans le hand comme en dehors du sport)

Je m’appelle Victor Malgat, j’ai 24 ans. J’ai arrêté mon parcours scolaire après une licence obtenue et une année en Master management du sport après laquelle j’ai intégré l’entreprise véto santé partenaire actif du club depuis quelques années.

Depuis l’âge de 6 ans j’ai testé plusieurs activités sportives. Du sport collectif comme le football et le handball, au sport individuel comme l’athlétisme et de combat. C’est à l’âge de 12 ans que j’ai débuté le hand (mieux vaut tard que jamais). Jusqu’à aujourd’hui il ne s’est pas passé une année sans que je reprenne une licence car ce sport se caractérise par des valeurs individuelles et collectives que je n’ai retrouvé dans aucun sport.

Si tu n’avais pas fait ce sport, aurais-tu fait une autre discipline ? Laquelle ?

Je ne me vois pas faire autre chose que du handball. Néanmoins je pratique aussi la musculation qui est un sport à part entière et cela me permet de garder une bonne condition physique tout au long de l’année.

Pivot sur le terrain, qu’est ce qu’il te plait dans ce poste ? Si tu n’avais pas été pivot, dans quel rôle aurais-tu aimer jouer ?

Être pivot est un poste ingrat comme le poste de défenseur "exclusif" confié à Arthur Paulet. C’est-à-dire que le travail effectué n’est pas vu au grand jour par tous les spectateurs. C’est un poste où l’on travaille beaucoup pour les autres mais c’est ce qui lui donne son importance.

Maintenant le poste que j’occupe ne m’importe pas énormément, pourvu que j’apporte quelque chose à l’équipe et que l’on puisse faire des résultats positifs.

Comment définirais-tu ton style de jeu ? Dans quel domaine dois-tu progresser pour être meilleur ?

J’ai un style de jeu pas commun à la majorité sur ce poste sachant que je suis plus dans du glissement, du démarquage que de la prise de position, ce qui correspond plus à mes qualités physiques.

J’essaie de jouer sur les deux facettes même si, néanmoins, je préfère l’un des deux aspects et c’est peut-être ce qui me fait défaut sur certains styles de défenses.

Après de nombreuses saisons en Nationale 3, tu évolues en N2. Pensais-tu y arrivais un jour avec ton club formateur ? Comment juges-tu l’évolution du HCCA depuis ces dernières années ?

C’est depuis de nombreuses années que le HCCA a pour objectif cette montée en N2. Je pense que les joueurs qui s’investissent depuis toutes ces années, les recrues, les présidents et les bénévoles forment un ensemble qui a permis de réussir cet objectif qui était présent dans beaucoup d’esprits depuis un certain temps maintenant et qui, j’en suis sûr, peut encore évoluer au fil des années.

Quels sont les trois mots qui caractériseraient au mieux le club pour toi ? Pourquoi ?

La famille est le premier mot qui me vient instinctivement en tête car comme je l’ai dit précédemment c’est un ensemble de joueurs, de bénévoles, de dirigeants qui forment cette famille et avec laquelle on est heureux de se retrouver chaque weekend.

L’ambition fait partie du HCCA qui, depuis des années, porte des projets sur les différents niveaux et différents âges, même si certains échouent, d’autres réussissent et cela montre la détermination des acteurs du club.

Enfin je dirai la formation parce que c’est un des plus grands clubs d’Auvergne avec des jeunes joueurs prometteurs et bien encadrés.

Avec ton frère jumeau Simon, avez-vous une relation particulière sur un terrain ? Est-il forcément plus facile de se comprendre lors d’un match ou cela reste finalement un coéquipier comme un autre ?

La relation que j’ai avec Simon sur le terrain est la même que dans la vie quotidienne. Il ne suffit pas de grand-chose pour se comprendre, ne se quittant pas depuis 24 ans. A l’entrainement comme en match, on est plus dur l’un envers l’autre qu’avec nos autres coéquipiers car ça ne changera en aucun cas la finalité de notre relation. Néanmoins, on ne supporte pas l’injustice qui peut être faite envers l’autre et cela peut faire défaut ayant tous les deux un fort caractère.

Quel est ton avis global sur ce début de saison en championnat ? 

Je suis assez satisfait sur ce début de saison qui montre que l’équipe a le niveau pour évoluer dans ce championnat. Bien sûr, après une telle saison l’année dernière, c’est plus difficile de perdre. Mais, il ne manque pas grand-chose pour faire de meilleurs résultats. Du travail, de la fluidité un peu de réussite et un collectif qui prime sur l’individualité.

Après une belle victoire dans le derby contre Saint-Flour, vous avez eu particulièrement du mal face à Lyon-Caluire (défaite 43-31). Que vous-a-t-il manquer pour faire un meilleur résultat ?

Le match face à Lyon est un match à oublier pour notre équipe. Depuis le début de saison, même si les résultats n’étaient pas toujours au rendez-vous, il y avait toujours beaucoup de choses positives à retenir. Pas lors de ces 60 minutes face à Lyon où notre équipe n’a montré aucune des valeurs qu’elle défend depuis quelques années.

Ce week-end, c’est Châlon qui vient au Gymnase Raymond Boisset. Objectif victoire impérativement ? 

Quel que soit l’adversaire, la période de l’année, l’objectif est toujours la victoire et on travaille pour remplir cet objectif.

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Crédit photo : Site officiel Handball Club Cournon d’Auvergne