Interview de Jérôme LACROIX, directeur sportif du RC Riom.
Bonjour Jérôme, quel début de saison, c’est dû à quoi ?
L’an dernier …Interview de Jérôme LACROIX, directeur sportif du RC Riom.
Bonjour Jérôme, quel début de saison, c’est dû à quoi ?
L’an dernier quand nous sommes montés en fédérale 3, nous avions eu un parcours très long car le championnat de France est à rallonge à notre niveau. Les gars n’ont pas eu de coupure, et le début de saison avait été compliqué avec la bagatelle de vingt blessés ! Par contre cette année, nous avons eu des vraies vacances, nous avons pu effectuer une préparation physique digne de ce nom. Les joueurs sont beaucoup plus frais.
Le groupe est le même que l’an dernier ?
Le groupe est stabilisé à 80 %. Nous avons un projet de jeu depuis trois ans. Et puis, nous voulons construire dans la durée, s’appuyer sur la formation. Enrichir le groupe avec les juniors qui montent, est très important à nos yeux. On regarde également du côté des joueurs du bassin riomois, qui seraient au-dessus de la moyenne.
Quels sont les objectifs du club ?
La fédérale 2 d’ici à cinq ans. On espère également faire mieux que l’an dernier. Nous ne sommes pas attachés à ce classement. Mais cette première place, nous la prenons avec plaisir en toute humilité. Si on monte, nous accepterons volontiers. Nous anticiperons de toute façon ! Je suis un habitué du niveau fédéral, et le moins que l’on puisse dire, c’est un niveau compliqué. Le parcours est encore long, et ce n’est pas vraiment notre objectif.
Le RC Riom est en bonne santé on dirait ?
Oui le club est en très bonne santé ! J’en veux pour preuve la première place de notre réserve. Tout le monde est concerné, et nous nous entraînons tous ensemble. Le staff, composé de Stéphane Dessaigne, de Grégory Besombes et de Julien Chevalier a pris 33 joueurs, alors que nous sommes que début novembre. Nous n’avons pas de fidjiens, pas de géorgiens, pas de sud-africains… Nous n’offrons pas de fixe, pas d’argent, rien de tout ça. Nous essayons de trouver du travail ou des formations à nos joueurs, et pour l’instant c’est un succès. Le bien être de tout le monde est primordial pour nous ! Nous souhaitons également que tous les joueurs soient acteurs et non spectateurs.
Que reste t-il à faire pour devenir un club pérenne au niveau fédéral ?
Il faut encore se structurer. Nous avons émis un projet sur cinq ans, nous avons d’ailleurs un préparateur physique. Nous nous rapprochons également du secteur scolaire, on aimerait bien qu’il y ait un peu plus de classes spécifiques rugby. Il y a un projet sportif pour les U14, U16, U18, projet très important pour l’avenir bien évidemment.
Nous sentons dans le club que tout le monde prend du plaisir, joueurs et dirigeants. C’est vraiment ce qui nous caractérise, prendre du plaisir. Le classement actuel valorise aussi cette notion de plaisir et de travail.