Taulier du VBC Chamalières, Christelle Nana Tchoudjang est également une capitaine exemplaire du club. Internationale camerounaise, elle…Taulier du VBC Chamalières, Christelle Nana Tchoudjang est également une capitaine exemplaire du club. Internationale camerounaise, elle nous a livré quelques mots sur ce début de saison !

Qu’est-ce que ce début de saison vous évoque ?

Ce début de saison nous montre que cet exercice 2018-2019 va être très long avec des hauts et des bas. Il faut qu’on s’accroche, notamment mentalement, mais nous sommes toutes conscientes que ce sera difficile ! Par contre difficile ne veut pas dire impossible, car nous avons des qualités.

Il est vrai que cette Ligue A est relevée cette année, plus que l’an dernier à votre avis ?

Toutes les années, il y a toujours des grandes équipes. Il peut y avoir des surprises mais il est vrai que le niveau est relevé depuis pas mal d’années maintenant. Nous faisons partie des petits poucets, mais nous continuons à bosser, il y aura toujours des défaites c’est sûr, mais à nous aussi de gagner des matchs pour mériter notre place dans l’élite du volley féminin ! Ce qui est clair dans nos têtes, c’est que nous allons travailler sans relâche pour se maintenir.

Lors de votre déplacement au Cannet, vous vous disiez quoi ?

On se disait qu’il n’y a jamais aucun match de perdu d’avance, ni de gagné d’avance d’ailleurs ! Même si elles étaient favorites sur le papier, nous sommes allés là-bas pour jouer tout simplement. Il faut se battre sur chaque point. Tout se passe sur le terrain, nous savons que Le Cannet a le plus gros budget mais ce ne sont que des chiffres. Nous avons montré un état d’esprit irréprochable, il faut toujours se donner à fond. Ce que nous voulons, c’est défendre nos couleurs point final.

Et contre France Avenir 2024 ?

Nous l’avons préparé comme un match normal, nous étions à notre tour favorite. Cela prouve que chaque match est différent, qu’il faut se préparer en conséquence. Ce qui nous conforte dans notre idée que le maintien passera par des rencontres difficiles, mais qu’encore une fois nous nous battrons jusqu’au bout… On a eu la chance de se maintenir administrativement l’an dernier mais maintenant nous voulons gagner notre maintien sportivement.

Est-ce que le groupe vit bien ?

Tout se passe bien dans le groupe. Il faut qu’on travaille dur à l’entraînement. On peut faire confiance à Atman pour nous apporter toute son expérience. Il nous encourage très souvent, c’est pas parce qu’on perd un match, qu’il faut s’arrêter là-dessus, il faut passer au match suivant très rapidement. Psychologiquement, parfois, quand une joueuse n’est pas bien, il faut l’aider. Le sport collectif démarre de là, la solidarité est primordiale.

La salle était pleine pour la première à domicile, ça doit vous faire plaisir évidemment ?

Absolument ! C’est très important pour nous, ça fait chaud au coeur de voir que les chamalièrois et les clermontois se déplacent aussi nombreux pour venir nous voir jouer. C’est un public fidèle, qui est présent depuis des années. L’année dernière, malgré toutes ces défaites, les supporters étaient toujours là. Nous comptons vraiment sur notre beau public, cette année. C’est une source de motivation supplémentaire de voir des gens qui nous poussent sans arrêt. Nous commençons à être populaires dans l’agglomération clermontoise.

A titre personnel, qu’est-ce qu’on peut vous souhaiter ?

De nous maintenir ! C’est mon souhait le plus cher, j’espère qu’on le fera. On entend parfois parler de coupe d’Europe, mais pour y arriver il faut d’abord assurer notre place en Ligue A. Mettre les choses dans l’ordre. A nous de prouver qu’ on puisse rivaliser avec les autres équipes et on verra par la suite si on peut titiller les quatre ou cinq équipes qui nous paraissent un peu plus favorites. Nous allons jouer aussi dans plusieurs salles, Vichy notamment, ça me fait vraiment plaisir. Je trouve que c’est une très bonne idée !