Baptiste Massot se fait doucement un nom dans son domaine. Jeune prodige du triathlon, il ne cesse de progresser. Retenez ce nom, car no…Baptiste Massot se fait doucement un nom dans son domaine. Jeune prodige du triathlon, il ne cesse de progresser. Retenez ce nom, car notre petit doigt nous dit que ce n’est pas la seule fois où l’on mettra en évidence ses performances.

Peux-tu te présenter ?

Je m’appelle Baptiste Massot j’ai 16 ans et j’habite à Marsat. J’étudie au lycée Virlogeux à Riom en Terminale S. Mais sportivement parlant je suis triathlète ! Je fais partie du cercle des nageurs Riomois (CNR) natation, et du Clermont Athlétisme.

Tu es licencié pourtant dans le club de Montluçon il me semble non ?

Oui je suis licencié au club de triathlon à Montluçon depuis bientôt trois ans. C’est une excellente structure, c’est ce qui se fait de mieux en France. Il y a un réel soutien envers les athlètes. J’étais auparavant licencié au Nasa Tri de Châtel guyon.

Un joli palmarès pour quelqu’un d’aussi jeune ! Tu peux nous en faire l’énumération ?

Ma première performance intéressante était en minimes, j’avais fini 7ème, et 9ème Français au Duathlon. Cette année j’ai terminé 2ème au championnat de France de Triathlon à Vesoul le 3 juin dernier. J’ai pu accéder aux qualifications des Jeux Olympiques jeunes les 6 et 7 juillet derniers à Banyoles. J’ai fini 6ème de l’épreuve zone Europe. Il prenait les 12 premiers de chaque nation mais un français est arrivé devant moi, je n’ai donc pas été sélectionné. Le lendemain en revanche c’était le relais par équipe…Et on a gagné ! Un souvenir magnifique.

Par la suite j’ai été sélectionné aux championnats d’Europe (Youth) en Grèce le 1er septembre dernier. J’ai atteint la finale mais celle-ci a été annulée car le parcours a été signalé trop dangereux. Un aquathlon a été organisé le lendemain, et j’ai fini vice-champion d’Europe.

Que représente le triathlon pour toi ?

C’est une histoire de famille ! Mon père en faisait, il m’a transmis cela. J’ai toujours fait de la natation, j’ai ensuite fait du cross et je me suis ensuite inscrit dans un club de vélo. En pratiquant ces trois activités, la route était tracée.

Parmi les trois, quelle est l’activité qui te semble la plus facile ?

Avant c’était le vélo clairement ! Mais désormais avec l’entrainement cela s’équilibre un peu.

Quel type d’entrainement suis-tu ?

Je m’entraîne 4 à 5 fois par semaine à Riom pour la natation, c’est la préparation qui me demande le plus de temps. Je sors en vélo deux fois par semaine, pareil pour la course.

Credit photos Fabien massot

Pourquoi être resté à Riom ?

J’ai toujours habité à Marsat et je me sens bien ici. J’ai rencontré mon coach Vincent Argillier très jeune et j’ai toujours progressé avec lui, je n’avais aucun souci à me faire sur la préparation en sachant ce qu’il avait fait par le passé ! Et puis j’ai mes amis ici, c’est important, on s’entend tous bien il y a vraiment une très bonne ambiance.

Comment gères-tu ton emploi du temps sur l’année ?

Il y a différentes phases. L’hiver je fais beaucoup de cross (course à pied) et de natation. A partir de janvier, c’est les duathlons, vient ensuite les triathlons et les aquathlons, en général l’été. Je fais encore beaucoup de triathlon localement, c’est ma région et c’est très important pour moi !

De quoi manque un site comme celui de Riom pour attirer d’autres grands athlètes comme toi ?

Je pense que c’est l’aménagement qui pose le plus de problème, c’est une globalité. A mon avis la piscine n’est pas adaptée à une pratique sportive. Il y a clairement un manque de place et de reconnaissance envers le travail réalisé par les entraîneurs. Il faudrait aussi mettre en place des horaires aménagés avec le lycée, comme à Virlogeux à Riom par exemple. Cela permettrait aux athlètes de nager le matin et de se libérer du temps le soir pour rouler ou courir.

Comment abordes-tu une compétition aujourd’hui ?

Quand j’étais plus jeune je me mettais pas mal la pression. Après il y a différents facteurs qui rentrent en jeu, quand tu enchaînes les championnats et les compétitions et que tu n’es pas au top de ta forme au quotidien, c’est impossible. Avec du travail et de la persévérance je donne le maximum constamment pour atteindre mes objectifs. Aujourd’hui je me suis préparé mentalement, je comprends mieux l’impact psychologique.

Tu as des personnes qui t’inspires particulièrement ?

Il y en a quatre oui, Vincent Argillier mon coach et Vincent Luis le meilleur triathlète Français. Ce sont deux sources d’inspiration pour moi.

Mais surtout mes parents. Ils m’ont toujours soutenu quoi qu’il arrive, peu importe les obstacles. Je pourrai toujours compter sur eux et c’est le plus important à mes yeux.

Qu’est-ce qu’on peut te souhaiter ?

Que je ne me blesse pas déjà ! (Rire) Et que je puisse atteindre mes objectifs !

Crédit photo : Fabien Massot