Natif de Bron, c’est en Auvergne qu’il a connu la balle orange, passant de l’Étoile de Chamalières au Stade Clermontois tout en ayant co…Natif de Bron, c’est en Auvergne qu’il a connu la balle orange, passant de l’Étoile de Chamalières au Stade Clermontois tout en ayant connu le Pôle Espoir de Vichy. Désormais en Jeep Élite, il défend les couleurs de la JL Bourg, et n’a qu’un objectif : atteindre les Playoffs cette année !
Bonjour Arthur, racontez-nous votre parcours pour les gens qui ne vous connaissent pas encore ? (parcours dans le Basket comme en dehors).
J’ai commencé le basket à l’âge de 4 ans à l’Étoile de Chamalières. Ensuite à partir de la catégorie Minimes, je suis parti au Stade Clermontois tout en intégrant le pôle espoir de Vichy ! A la fin de cette première année, le club de l’ASVEL est venu me recruter. C’était comme un retour aux sources pour moi parce que je suis originaire de Lyon. J’y ai joué jusqu’en espoirs avant de débuter réellement ma carrière professionnelle à Boulogne-sur-Mer. Ensuite, j’ai signé à la chorale de Roanne j’avais l’ambition d’être meneur numéro 1. C’était une belle saison sur le plan individuel, j’y ai remporté mon premier trophée personnel (meilleure progression). Ce fut un honneur, même si sur le plan collectif et humain on a eu des résultats en dents de scie, c’était une très belle expérience.
J’ai pris l’année suivante la direction de Chalon car je pensais que c’était le moment pour moi de jouer en Jeep Elite après deux années de Pro B. Collectivement, on a connu une saison compliquée mais j’ai eu la chance de jouer une Coupe d’Europe (Basketball Champions League) et ça c’est franchement un truc énorme. Cette année, j’évolue au sein de la JL Bourg.
Au niveau des cours, j’ai obtenu mon bac S mais je n’ai pas pu continuer mes études avec mon emploi du temps mais je compte reprendre mes études prochainement à côté du basket.
Comment vous décririez-vous sur un parquet ? Quel est votre style de jeu ?
Je pense être un meneur qui marche beaucoup à l’instinct et à la confiance. J’aime prendre des risques et être culotté je pense que c’est ce qui me définit le mieux. J’aime tout autant scorer que faire des passes pour mes coéquipiers et les mettre en valeur. On va dire que le jeu de Thomas Heurtel est un jeu dont j’aimerais vraiment me rapprocher. Il y a quelque chose aussi qui me correspond bien, ce sont les responsabilités et la pression. J’aime beaucoup ces deux aspects dans le sport de haut niveau et je pense qu’ils me rendent plus fort.
Dominant en Pro B avec notamment la Chorale de Roanne, vous avez passé un cap en signant à l’Elan Chalon la saison dernière, champion de France en titre. Comment s’est passé cette transition ?
Cette transition n’est pas simple du tout à effectuer. Il y a tout de même des différences entre les deux championnats. Après ma deuxième année en Pro B, j’avais vraiment franchi un cap et je sentais que c’était le moment pour moi de passer au niveau supérieur. L’année n’a pas été simple, nous avons connu une saison collective décevante.
Quelles sont, pour vous, les principales différences entre la Pro B et la Pro A ?
La qualité des joueurs en général je pense qu’il y a de très bons joueurs en Pro B c’est certain mais, en Jeep Élite, il y a vraiment des joueurs de calibres européens avec de gros CV. Le jeu est aussi un peu plus organisé qu’en Pro B, ce qui donne un jeu un peu plus espacé. Après, j’ai envie de dire l’impact physique qui est très important également en Jeep Élite même si la Pro B est réputée pour cette caractéristique aussi.
Après une saison à Châlon, vous partez à Bourg-en-Bresse. Qu’aspirez-vous cette saison, sur le plan individuel comme collectif ?
Collectivement, l’objectif est d’accrocher les Playoffs et, je pense, que nous avons l’équipe pour. Nous possédons de très bons joueurs et nous avons une bonne alchimie dans le groupe. Individuellement, essayer de faire mieux que l’année dernière dans mon rôle de meneur de jeu et retrouver ce grain de folie qui était en moi à Roanne et Boulogne. Je l’ai un peu perdu l’année dernière. Progresser aussi dans la régularité de mes rendements sur le terrain ainsi que la justesse de mes choix car c’est essentiel.
Actuellement, en Jeep Élite, qui vous impressionne le plus ?
L’ASVEL, que ce soit au niveau de son collectif ou de ses individualités, est très impressionnante. Elle propose un très beau basket avec une défense agressive et, en plus, elle performe en EuroCup, ce qui confirme que c’est une équipe avec beaucoup de qualités. Mais je trouve que, d’année en année, le Jeep Élite s’étoffe et le niveau général augmente.
Quel est le joueur le plus difficile, coriace, que vous avez affronté pour le moment dans votre carrière ?
Question très difficile ! Il y a eu pas mal de joueurs sur lesquels il est très dur d’attaquer et certains sur lesquels il est très dur de défendre. Le nom de Pierre Jackson (ancien joueur de Dallas, Fenerbahce, Maccabi Tel-Aviv et désormais à Beijing, en Chine, ndlr) me vient à l’esprit durant son court séjour à l’ASVEL. J’étais encore en Espoirs mais j’étais à plein temps avec les pros. J’étais donc en opposition avec lui et franchement il avait tout. Très petit, mais un handle incroyable et une grande explosivité. Mais, comme je l’ai dit, il y a pas mal de joueurs coriaces que j’ai affronté.
Si vous deviez quitter le championnat français maintenant, dans quel pays iriez-vous ? Quel championnat vous conviendrez le mieux ?
Sans aucun doute le jeu espagnol ! J’aime beaucoup leur façon de jouer avec beaucoup de mouvements. C’est un jeu très vivant. C’est moins physique qu’en France mais la Liga ACB est le plus gros championnat domestique d’Europe selon moi.
Vous êtes passé par l’Etoile de Chamalières et le Stade Clermontois dans votre jeunesse. Gardez-vous encore des attaches avec ces deux clubs maintenant ?
L’Étoile de Chamalières, ma mère y a été présidente et même encore maintenant je connais beaucoup de gens qui sont au club. Le Stade Clermontois c’est un peu différent parce que la structure pro a fusionné avec la JAV donc ce n’est plus pareil qu’avant mais par exemple je connais très bien leur coach Guillaume Vizade.
Est ce que vous suivez ce championnat de Pro B cette année ? Si oui, avez-vous un avis sur cette formation de Vichy-Clermont qui réalise un début de saison canon ?
J’ai suivi un peu les résultats oui. Ils font effectivement un bon début de saison et je trouve que leur effectif est intéressant avec un mélange entre joueurs expérimentés et jeunes joueurs. Je suis avant tout content pour Guillaume car je sais que c’est un bosseur et il mérite d’avoir ces résultats. Le championnat est dense et très long.
D’ailleurs, que pensez-vous de cette fusion entre deux clubs historiques comme le Stade Clermontois et la JA Vichy ? Essentielle pour espérer, un jour, rejoindre la Jeep Élite ?
Je pense que c’est avant tout un problème financier qui a amené les deux clubs à se rapprocher parce que j’ai envie de dire que les mentalités en tout cas à l’époque étaient vraiment différentes. Il y avait une certaine rivalité qui régnait entre ces deux villes. Plus généralement, je ne suis pas un grand fan des fusions et je pars du principe que chaque club, chaque ville à son identité propre et que c’est important de la garder. Des fois on ne peut pas faire autrement, surtout financièrement.