Nous sommes partis à la rencontre de Jérémy Reault, salarié à la Ligue Auvergne Rhône-Alpes de Handball, qui nous parle de ses missions …Nous sommes partis à la rencontre de Jérémy Reault, salarié à la Ligue Auvergne Rhône-Alpes de Handball, qui nous parle de ses missions mais aussi de la Golden League qui aura lieu au mois de Mars à Clermont-Ferrand !

Bonjour Jérémy ! Tout d’abord, pouvez-vous nous dire votre rôle exact au sein de la Ligue d’Auvergne de Handball ? Que faîtes-vous au quotidien ?

Bonjour ! Je suis salarié depuis dix ans à la Ligue Auvergne Rhône Alpes de handball en tant que chargé de développement. J’ai la chance d’avoir de nombreuses missions différentes et passionnantes à la Ligue. Principalement, je suis en charge de développer les nouvelles pratiques handball (babyhand, handfit, hand ensemble, hand a 4…) sur toute la région mais j’ai aussi des missions de formateur de jeunes joueurs (intervenant sur le Pôle Espoirs Masculin) et de cadres techniques. Je suis aussi co-organisateur avec mon collègue Ludovic Dain de tous les grands événements que la Ligue organise à Clermont Ferrand, et nous sommes gâtés puisque la Golden League sera la septième manifestation internationale à Clermont depuis dix ans.

Est-ce que cela a été difficile d’attirer un événement comme la Golden League à Clermont-Ferrand ? Y’avait-il une grosse concurrence, que ce soit au niveau national ou même en dehors des frontières ?

Il faut en premier lieu avoir une expérience forte et réussie des événements précédents (nous avons toujours rempli la Maison des Sports) afin que la Fédération puisse avoir confiance en votre projet. Il faut aussi un soutien logistique et financier important de tous les partenaires institutionnels sans qui la candidature au projet serait impossible. Les appels à candidatures pour organiser les équipes de France sont difficiles, la concurrence est rude vu le palmarès des deux équipes et c’est la volonté de tous les territoires à voir nos champions chez eux.

Quelles sont les conditions requises pour organiser un événement de cette ampleur-là ?

La FFHB envoie à toutes les ligues et comités un cahier des charges très conséquent et chaque ligue qui souhaite postuler doit fournir un dossier très complet. La décision revient ensuite au bureau directeur de la FFHB.

Plus globalement, racontez-nous les actions que la Ligue à mener tout au long de cette année ? Plutôt satisfait de cette année 2018 ?

Après une année 2017 très chargée en événements pour la Ligue avec l’organisation du Mondial masculin à Albertville et le remake de la finale du mondial France-Norvège à Clermont en Mai, l’année 2018 a été un peu plus calme même si la Ligue se positionne aussi sur l’organisation de manifestations de jeunes joueurs avec l’organisation des interpoles filles et garçons et des interlignes filles depuis deux ans. La Ligue a profité de cette année 2018 pour renforcer le travail entre la Ligue et les comités de toute la région après une fusion entre trois ligues qu’il aura fallu vite digérer.

Que pensez-vous du début de saison de nos clubs puydômois, que ce soit le Handball Clermont Auvergne Métropole 63 (N1), le HC Cournon d’Auvergne (N2), ou encore le Stade Clermontois (N3) ?

Je vais éviter d’avoir une analyse trop précise car je n’ai malheureusement pas eu le temps d’aller beaucoup les voir jouer (j’ai juste vu une fois le HBCAM63). Avec un effectif au complet, les filles du HBCAM peuvent sans problème jouer le haut du classement et prétendre à la montée. Pour Cournon, le niveau N2 est une découverte et je trouve qu’ils se débrouillent plutôt très bien. Avec un peu plus de réussite, la seconde partie de championnat peut vraiment être positive. Pour le Stade Clermontois, c’est le dur apprentissage du club « ex auvergnat » qui monte du niveau régional vers le niveau national. Depuis des années les clubs qui montent en National galère la saison suivante.

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