La jeune numéro 10 de Romagnat, Emma Coudert, est actuellement en tournée en Nouvelle-Zélande et en Australie avec la Team Developpeme…La jeune numéro 10 de Romagnat, Emma Coudert, est actuellement en tournée en Nouvelle-Zélande et en Australie avec la Team Developpement France 7. Après ce formidable voyage au pays du rugby, elle rejoindra le Tournoi des VI Nations pour les trois dernières rencontres. Interview avec l’avenir du rugby français.**

Un voyage en Nouvelle-Zélande pour une joueuse de rugby c’est toujours unique ?

C’est mon premier voyage en Nouvelle-Zélande, je vais en profiter au maximum, là-bas, pendant trois semaines, pour une joueuse de rugby c’est un rêve, donc je vais prendre tout ce que je peux enregistrer. Je vais saisir ma chance à pleines dents. Nous allons jouer contre les Blacks Ferns, contre des clubs du Sud, c’est génial. Certes, c’est du rugby à 7, où je suis moins expérimentée avec très peu de matchs à 7, je suis l’une des plus jeunes du groupe. Je suis ici pour apprendre.

De plus c’est compliqué au début le rugby à 7, c’est très exigeant sur le plan physique et technique. Le 7 m’attire tout de même, il y a plus de libertés offensives, nous sommes plus livrées à nous-mêmes, on doit prendre des décisions sur le terrain, c’est beaucoup plus offensif.

J’aimerais beaucoup faire un gros tournoi du circuit à 7, j’ai fait celui de Dubai avec France Développement, on voyage beaucoup, c’est une chance unique, c’est très enrichissant.

Après votre tournée un autre événement vous attend.

Normalement je devrais intégrer le groupe France pour les trois dernières rencontres du Tournoi des VI Nations, face à l’Écosse, l’Irlande et l’Italie. Ce sera ma deuxième participation à ce Tournoi mythique, c’est une belle chance pour moi.

L’an passé j’avais fait deux matchs, l’Irlande à Toulouse et l’Ecosse en Ecosse. Cette année j’espère en faire trois, c’est un honneur d’y participer. Je ne suis pas encore habituée au niveau international, je l’ai côtoyé un petit peu, j’ai hâte de pouvoir vraiment l’affronter, me confronter à ce qu’il se fait de mieux dans le monde. Alors plus je participe à des rencontres de haut niveau, mieux c’est pour moi. En plus de prendre du plaisir, ça m’apporte beaucoup.  Je ne veux pas griller les étapes, je veux progresser doucement, mais y rester, c’est mon vrai objectif.

Dans le groupe France il y a beaucoup de grandes joueuses comme Caroline Drouin a votre poste. Comment sont vos relations avec elles ?

J’apprend beaucoup de ces joueuses, avec Caroline on s’entend vraiment bien, elle est jeune, elle est très douée, en plein essor, elle me donne beaucoup de bons conseils, elle me fait progresser.

Toutes, ce sont des filles extraordinaires, elles ne s’arrêtent pas à la concurrence mais elles essayent de tirer tout le monde vers le haut. Je les remercie vraiment, à chaque stage elles m’aident toujours, me prodiguent un grand nombre de conseils. Ça m’aide pour l’intégration et pour m’améliorer. Ce sont en plus des leaders de jeu, elles ont beaucoup de vécu, d’expérience.

Ces expériences vous aident-elles avec Romagnat ?

Oui beaucoup, sur le plan individuel, cela me donne une expérience primordiale au poste de numéro 10, et si ça peut aider Romagnat ce sera très bénéfique.  Cette année nous sommes beaucoup mieux que l’an passé. Notre objectif va être de rester troisième, on va recevoir le Stade Français, il faudra gagner à la maison, en plus ce sera au Marcel-Michelin. Ensuite il faudra ramener des points de Rennes, nos concurrents directs.

Crédit photo : ASM Romagnat RF