La pivot australienne du BBCA, arrivée en Octobre 2018 à Cournon, nous raconte son parcours et sa nouvelle vie en France.

Pouvez-…La pivot australienne du BBCA, arrivée en Octobre 2018 à Cournon, nous raconte son parcours et sa nouvelle vie en France.**

Pouvez-vous raconter votre parcours ?

J’ai commencé le basket à partir de 5 ans, j’ai commencé à intégrer l’équipe de ma ville natale à partir de 13 ans. J’ai joué ensuite en Ligue d’Etat avec Eastern Mavericks mais suite à une blessure au genou droit en 2012 et une autre au genou gauche en 2013, l’empêche de postuler en équipe nationale. En 2014, j’ai rejoint le College of Southern Idaho puis l’Utah Valley en NCAA. En 2016 et 2017, j’étais dans le top 50 des joueuses NCAA. L’année dernière, j’ai fait une saison en Turquie, au Bornova Becker.

Quelle est la différence entre le basket américain et français ?

Aux Etats-Unis, les joueuses sont plus costaudes, on travaille énormément le physique, c’était une heure de musculation et 3 heures de basket. En France, la mentalité est différente, on s’entraîne plus collectivement et il y a moins de travail individuel.

Pourquoi êtes-vous venus en France ?

J’aimais beaucoup la Turquie, mais je souhaitais relever un nouveau challenge. Je voulais changer d’expérience, mon agent a été contacté par le club de Cournon, je n’ai pas hésité à rejoindre l’Auvergne, c’était mon rêve de venir en France.

Que pensez-vous du bassin Clermontois ?

Les gens sont adorables ici, l’ambiance est très familiale. C’est une région très jolie même si je n’ai pas eu le temps de beaucoup visiter la région. Ma famille est arrivée hier, je vais prendre le temps de voyager un peu avec ma mère et ma sœur.

Quel avis avez-vous sur le club de Cournon ?

J’ai connu beaucoup de clubs, des clubs professionnels notamment en Turquie. Mais Cournon, c’est un club familial, toutes les équipes se connaissent, des plus jeunes aux équipes séniors. Dès que j’ai besoin d’aide, tout le club me donne un coup de main c’est géniale pour moi qui vient d’un autre pays.

Quelles ambitions avez-vous pour la fin de saison ?

Je veux aider mon équipe pendant les neuf prochains matchs. Il faut que l’équipe se maintienne en Nationale 2. C’est un championnat difficile mais nous allons tout faire pour donner du plaisir au public.

L’Australie vous manque-t-elle ?

Oui car j’ai quitté l’Australie en 2014 et je vis loin de ma famille et mes amies. Cette année, ma mère et ma sœur jumelle m’ont rejoint pour mon anniversaire ! Même si je suis retourné en Australie à Noël, parfois je ressens un manque.