Anthony Rodari, joueur historique du Blanzat Athlétic Club, et capitaine de l’équipe 1 nous fait partager son expérience et ses souvenir…Anthony Rodari, joueur historique du Blanzat Athlétic Club, et capitaine de l’équipe 1 nous fait partager son expérience et ses souvenirs sous le maillot jaune et noir.

Bonjour Anthony, pouvez-vous vous présenter ?

Bonjour, je m’appelle Anthony Rodari, j’ai 35 ans, je suis papa d’une petite fille de 7 ans et je suis électricien. Je vis à Nohanent une commune proche de Blanzat où je joue au rugby.

Depuis combien de temps êtes-vous au club ?

Je joue et fais partie intégrante du Blanzat Athletic Club depuis 19 ans, avec une coupure de 3 ans où je suis parti tenter ma chance dans un autre club. Mais l’amour pour le maillot jaune et noir et tous ses protagonistes m’a vite ramené du côté du BAC.

Après toutes ces années en jaune et noir, est-ce que vous avez un souvenir qui vous tient à cœur et que vous aimeriez partager ?

J’ai comme souvenir ces deux finales jouées. L’histoire se termine malheureusement mal car elles se soldent toutes les deux fois par des défaites, mais tout le parcours pour arriver en finale était parsemé de victoires et de joie, et cela reste pour moi une aventure humaine et sportive exceptionnelle.

Et j’ai aussi en tête à jamais le jour où une poignée de bons copains ont été se faire tatouer le fameux gaulois « emblème de notre club » si cher à notre cœur. Une journée mémorable suivi d’un bon casse-croûte et d’un match de l’ASM.

Après autant d’années à jouer au rugby, est-ce que vous avez toujours le même plaisir et la même envie sur le terrain ?

J’ai toujours autant d’envie et ce n’est pas près de changer à part bien sûr une fois ma retraite rugbystique prise, et encore je ne suis pas sûr de quitter les terrains une fois les crampons raccrochés.

Vous êtes donc le capitaine de l’équipe 1 du Blanzat Athlétique Club, comment gérez-vous cette responsabilité ?

C’est effectivement compliqué, car la majorité de l’équipe est composée de vrais amis et avoir, par moment, le rôle de celui qui remet de l’ordre dans le groupe est dur à assumer. Mais malgré cela, c’est une responsabilité que j’apprécie particulièrement, car haranguer mes joueurs et tout faire pour que le groupe vive le mieux possible sur et en dehors du terrain est une énorme satisfaction pour moi.

En tant que capitaine, vous êtes au cœur du groupe senior, quelle est l’ambiance dans le vestiaire ?

A Blanzat l’ambiance est plus que bonne. Dans le vestiaire pour nous c’est musique de la préparation au moment de se changer ainsi qu’après le match et pendant la douche. Il peut y avoir des chants après une victoire. Mais lorsqu’on revient de l’échauffement d’avant match, au moment des derniers préparatifs, là, l’heure n’est plus aux réjouissances mais au sérieux, à la concentration et aux encouragements mutuels.

Nous sommes actuellement à la mi-saison, quel bilan pouvez-vous établir sur vos performances à ce jour ?

Nous sommes partis en début de saison avec un très bon groupe et malgré quelques blessures prématurées nous avons fait, à mon goût, une bonne première partie dans les poules de brassages remaniées cette année. Nous avons eu la mauvaise surprise d’engranger deux défaites à domicile depuis le début de la deuxième phase mais à nous de rectifier le tir en tentant d’arracher le maximum de point à l’extérieur.  

Quels sont vos objectifs pour cette fin de championnat ?

Au vu de notre classement et des matchs restants j’espère que toute l’équipe va prendre le maximum de plaisir et va donner aussi satisfaction à notre staff qui compte deux départs en fin d’année, après trois ans de bons et loyaux services. Ils ont beaucoup apporté au club. Sans oublier de faire plaisir à nos supporters, très souvent nombreux au stade de la Croix Saint Géraud, et à notre formidable et indémodable équipe dirigeante.

Que peut-on vous souhaiter ?

Du rugby, des victoires, et comme on dit au Blanzat Athlétic Club, la « démarrante » et l’amitié.