Après quelques années au Rugby, Thibault Valdivia-Cano est venu dans le monde du Handball, une discipline qui lui va bien puisque, à seu…Après quelques années au Rugby, Thibault Valdivia-Cano est venu dans le monde du Handball, une discipline qui lui va bien puisque, à seulement 17 ans, il joue en N2 avec le HC Cournon d’Auvergne.

Bonjour Thibault, pouvez-vous vous présenter à nos lecteurs, que ce soit en tant que joueur comme en dehors ?

Je m’appelle Thibault j’ai 17 ans et je suis en Terminale ES. J’ai commencé le Hand à 13 ans au HCCA, je suis passé par les sélections du Puy-de-Dôme et d’Auvergne avant d’entrer au pôle espoir Auvergne en troisième. J’ai participé à trois stages nationaux. Cette saison, je continue mon cursus pôle et je fais partie de l’équipe fanion du club.

Comment êtes-vous venu dans le monde du handball ? Pourquoi faire ce sport, et pas un autre ?

Je suis venu au Handball un petit peu par hasard. J’ai pratiqué le rugby dès l’âge de 5 ans jusqu’a mes 13 ans où je me suis blessé aux cervicales. J’ai été obligé d’arrêter le rugby. Je suis donc venu au handball grâce à un ami qui m’a proposé d’essayer le handball au HCCA. Et depuis, je ne me vois pas pratiquer un autre sport que le handball. De plus ce sport véhicule de vraies valeurs.

Quel type de joueur êtes-vous ? Quelles sont vos qualités et vos défauts sur un terrain ?

Je suis un joueur « de l’ombre », je travail beaucoup pour les autres. Faire marquer m’importe tout autant que de marquer. J’aime beaucoup les relations à deux comme celle que j’entretiens avec Thomas Goueffon par exemple. Au niveau de mes qualités je mettrais en avant mon physique, j’ai de la chance d’être grand, ce qui me permet d’assurer des gains de positions, et de bloquer mes adversaires afin de libérer des espaces. Je dirais que mon plus gros défaut est mon « mentale de chips » comme le dit si bien Maxime Bouquet. Je manque de confiance en moi et je me pose énormément de questions. Mon manque de mobilité et de précision au shoot sont également des défauts que j’essaye de gommer avec Theo Karoubi notamment.

Vous êtes de retour dans le groupe N2 après une petite pige en -18 Championnat de France. Comment avez-vous vécu ce moment ? Est-ce que cela vous a « remotivé » pour revenir encore plus fort avec l’équipe première ?

Dans un premier temps j’ai été très déçu de ne pas jouer avec l’équipe première, mais ce match en -18 m’a permis de retrouver du temps de jeu et de la confiance. Oui forcément que je suis revenu motivé, j’ai dû travailler encore plus pour regagner ma place dans ce groupe.

Belle victoire sur le parquet de Villefranche le week-end dernier. Racontez-nous cette rencontre. Que faut-il retenir de cette victoire et qu’est-ce qu’il faut enlever, les détails à gommer pour les prochaines échéances ?

On a su prendre le match en main dès le début en inscrivant 6 buts et en en encaissant 0. On a ensuite su garder cet avantage jusqu’à la fin du match sans vraiment se faire peur. On a mis une grosse intensité en défense ce qui nous a permis de récupérer de nombreux ballons. Il va maintenant falloir apprendre à imposer notre rythme et apprendre à ne pas gaspiller de munitions. On jette encore trop de ballons mais on travail à l’entraînement pour essayer de gommer les dernières imperfections.

Ce week-end, c’est la réception de Vesoul. Au match aller, vous avez fait un nul là-bas. La victoire est donc primordiale j’imagine, d’autant plus que c’est un adversaire classé derrière vous ?

Oui bien sûr que là victoire est primordiale, c’est important de prendre de la distance au classement avec les équipes qui se trouvent derrière nous. On se méfie de cette équipe de Vesoul, il va falloir livrer un gros combat pour l’emporter. On aura besoin du soutien de notre public.

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Crédit photo : site officiel Handball Club Cournon d’Auvergne / Micaela Ferreira