Décidément le football gaélique, c’est aussi une histoire de fratrie. Après l’épisode des frères Touquet dans le mensuel papier du mois de mars, c’est au tour des frères Blanchamp et notamment à Arthur de passer sur le grill. Un à Clermont (Arthur), l’autre à Paris (Léo), mais de l’amour partagé pour le même sport.Bonjour à tous les deux ! Depuis quand pratiquez-vous le football gaélique et à quel poste jouez-vous ?

Arthur Blanchamp : Je joue au football gaélique depuis environ 3 ans, principalement sur le poste de milieu offensif.

Léo Blanchamp : J’ai débuté le football gaélique il y a bientôt huit ans. J’ai commencé milieu de terrain à Clermont avant de monter d’un cran en jouant milieu-offensif, en équipe de France et avec Paris maintenant.

Sans fausse modestie, qui est le meilleur des deux ? (Rire)

AB : Léo souffre actuellement d’une fracture au pied, ce qui me permet d’être provisoirement meilleur que lui. J’en profite.

LB : Arthur a fait beaucoup de progrès et possède une bonne technique avec les deux pieds, mais il va encore devoir travailler sa gestion mentale pour garder sa lucidité sur le terrain. On dirait moi en plus jeune !

Vous avez déjà joué ensemble ?

AB : Oui. Léo est parti à Paris que l’année dernière. Avant cela, on jouait ensemble à Clermont.

LB : Nous avons joué deux saisons dans la même équipe, en 2015-2016 et 2016-2017.

Quand vous vous croisez sur un terrain, ça donne quoi ?

AB : Sur un terrain, la notion de fratrie n’existe plus. En dehors on vient s’encourager mutuellement, même si Paris et Clermont sont (sportivement) des équipes rivales !

LB : Même si je souhaite bien évidemment gagner, j’espère toujours que mon frère fasse un bon match. En revanche, s’il faut l’empêcher de marquer, vous pouvez compter sur moi.

Quel est le plus beau coup bas que vous ayez fait à votre frère ?

AB : Nos postes respectifs ne nous offrent pas vraiment l’occasion de se tirer dans les pattes. Heureusement pour lui.

LB : Je ne suis pas le genre de joueur qui raffole des coups bas, contrairement à certains de mes anciens coéquipiers qui se reconnaîtront. Mais j’aime bien le taquiner et le chambrer, notamment sur les réseaux sociaux.

Votre plus beau souvenir à tous les deux ?

AB : Sans hésiter, la finale de D3 du Championnat d’Europe à Maastricht (Pays-Bas) en 2016, que l’on a remporté sur le fil à l’issue des prolongations, complètement épuisés.

LB : C’est même la seule fois de ma vie où j’ai eu des crampes ! Remporter un titre international avec son frère, on s’en souviendra toute notre vie.

Que peut on vous souhaiter ?

AB : De s’affronter en finale du championnat de France !

LB : J’adorerais qu’Arthur me rejoigne en sélection et que nous portions ensemble le maillot bleu.