La capitaine du FC Riom et, nouvelle référente de l’équipe féminine au sein du bureau, nous reçoit chez elle.Pourquoi faites-vous du football ?

J’ai 29 ans et toujours passionnée pour le ballon rond. Je suis tombée dedans étant petite car je suivais mon papa footballeur. Avant de jouer à Riom, j’ai joué à Cébazat.

Comment le FC Riom se positionne par rapport à l’équipe féminine ?

C’est un club qui met tout en oeuvre pour que notre équipe progresse. Les dirigeants souhaitent nous voir évoluer le plus haut possible. Ils m’ont donné une grande marque de confiance en me faisant rentrer au bureau !

Vous jouez à huit ?

Oui nous jouons à huit. Nous sommes obligées pour l’instant car l’équipe a été formée il y a deux saisons et, nous avons un effectif un peu juste pour jouer à onze. Nous voulons bien évidemment arriver à nous exprimer à onze. Ce n’est pas inconnu pour moi, car j’ai déjà joué à onze. Au club, il y a une cohésion très forte. Nous sommes solidaires sur le terrain et en dehors également. Il y a une bonne ambiance.

Qu’est-ce que vous attendez de cette saison ?

Nous avons de l’ambition, nous aimerions bien terminer premières de notre championnat. Nous avons un nouveau coach, en la personne de Laurent Milet. Nous en sommes très satisfaites, tout se passe pour le mieux ! Les entraînements sont structurés.

Comment ça se passe sur le terrain ?

Il y a des filles qui jouent depuis plus longtemps que d’autres. Mais encore une fois, notre solidarité et notre bonne entente nous permettent de combler certaines lacunes. Nous faisons l’effort supplémentaire pour la coéquipière un peu moins bien. Les nouvelles joueuses qui découvrent le football, sont très motivées et mettent tout en oeuvre pour progresser et réussir.

Que pensez-vous de la D1 féminine ?

Il est vrai que Lyon et le PSG dominent vraiment ! Mais il y a des équipes qui commencent à devenir très intéressantes avec un très bon niveau, notamment Bordeaux et Guingamp. Ce serait top que d’autres équipes évoluent, ce qui ferait renforcer l’intérêt du championnat de France. On peut féliciter l’Olympique Lyonnais pour sa septième Ligue des Champions.

Dommage de ne pas avoir gagné cette Coupe du Monde l’an dernier ?

Oui c’est dommage, car il y a énormément de jeunes filles qui ont voulu faire du foot. J’imagine que si la France avait été Championne du monde, le nombre de licenciées aurait explosé. L’engouement était exceptionnel ! Ce qui nous fait espérer pour l’avenir du football français féminin.

A votre avis, que manque t-il pour que les équipes féminines aient plus de monde, notamment en Auvergne ?

Il faudrait plus de médiatisation… Il y a pourtant beaucoup d’équipes féminines. Malheureusement, des équipes disparaissent. Il faudrait plus de stabilité, trouver des investisseurs.

Qu’est-ce qu’on peut vous souhaiter pour l’avenir à court terme ?

Ce poste de référente de l’équipe féminine m’a énormément fait plaisir, c’est valorisant ! Je vais m’investir personnellement pour que tous nos projets réussissent. Sportivement, nous aimerions jouer à onze. Nous voulons aussi plus de filles pour pouvoir avoir un effectif pléthorique. A titre personnel, je souhaite faire une belle saison, ne pas me blesser et, faire marquer beaucoup de buts, car je suis plus une passeuse qu’une buteuse.