Le hockey sur glace est à la peine à Clermont, mais il existe son petit frère le hockey subaquatique. Un sport peu connu qui a un pourtant un club à Clermont depuis 18 ans. Focus sur ce sport aquatique aux très bons résultats. Le hockey subaquatique est un sport peu connu et pourtant à Clermont il y a un club le Clermont Hockey Sub qui a été créé en 2004, ça fait donc 18 ans qu’il existe. Mais alors c’est quoi ce sport ? Pierre Ibos joueur nous explique : "C’est le même principe que le hockey sur glace à la différence que ça se joue sous l’eau. Ce sont deux équipes de 10 joueurs constitué de six joueurs sous l’eau, qui se disputent un palais de 1,5 kilos, le but est de se battre pour ce palais afin de le mettre dans le but adverse. Il y a 4 remplaçants qui peuvent intervenir dans le match. Ce sont des matchs assez courts, une mi temps c’est entre 10 et 20 minutes selon la compétition et ça se joue en deux mi temps." Un sport crée par des pêcheurs : "Ce sont des pêcheurs sous marins qui ont crée ce sport, l’hiver ils ne pouvaient plus s’entrainer à l’apnée et sont allés en piscine puis ce sport est née".
Le jeu se joue au fond d’une piscine donc sa spécifité est qu’il faut jouer en apnée alors est-ce que c’est accesible à tous ? " C’est pas le niveau d’apnée qui est le plus important, on fait assez peu de longues apnées. Le but c’est de faire des courtes apnées mais répétée, car si on fait de longues apnées, on va avoir plus de temps de récupération à la surface, et c’est du temps de perdu pour le jeu. Ce sont 20 secondes maximum où l’on reste sous l’eau. Pour que le jeu continue il y’a un relais qui se met en place quand quelqu’un veut remonter son partenaire doit pouvoir rester sous l’eau, c’est un roulement. Niveau équipement il faut des palmes, un masque et tuba, un bonnet et un gant de protection pour tenir la crosse. C’est une crosse beaucoup plus petite que celle sur la glace et très légère pour qu’elle soit maniable.
Champion de deuxième division
Pierre Ibos fait lui même parti de l’équipe qui évolue à un très bon niveau mais manque de jeunes : "À Clermont on a une équipe masculine où on est champion de deuxième division. On a aussi une équipe féminine en deuxième division également. On a des jeunes mais ça nous manque car on n’en a pas assez pour créer une équipe jeune, on les intègre avec nous mais nos horaires sont compliqués donc on peine à attirer les jeunes mais c’est notre objectif. On organise des stages clubs avec des jeunes de toute la France."
"C’est devenu addictif"
Nageur à la base Pierre a découvert le hockey subaquatique par pure hasard : "Je suis arrivé au hockey par hasard, et c’est devenu addictif. Je faisais beaucoup de natation mais j’aimais aussi beaucoup l’apnée, je fais de la pêche sous marine. Je suis tombé par hasard sur un prospectus à la piscine et j’ai décidé d’essayer j’ai fait une initiation et depuis je n’ai pas arrêté. On a deux entraînements par semaine avec du renforcement musculaire, de la nage, et du jeu, c’est très complet, on s’entraine et on joue à la piscine de Coubertin".
Un sport sous l’eau n’est pas compliqué pour parler à ses partenaires ? : "Oui ,on ne peut pas communiquer sous l’eau on doit attendre pour communiquer sur l’action qui vient de se dérouler quand on remonte à la surface."
Le club est entrainé par un joueur de l’équipe de France master, champion du monde élite en 2018. Côté féminines 5 joueuses sont en équipe de France u24 et une en master. Ce sport réussi plutôt bien à la France qui a été 6 fois championne du monde. Ils sont 5000 pratiquants en France, et le hockey subaquatique est reconnu comme sport de haut niveau. Si ça vous dit de vous essayer à cette discipline des initiations sont proposés toute l’année il suffit juste de contacter le club.