Il va avoir 32 ans, il est coach et préparateur mental. Il a débuté le badminton il y a une quinzaine d’années, à Riom-es-Montagnes dans le Cantal à 16 ans, et avant d’arriver à Châtel-Guyon, il est passé par Aurillac, le Volant Des Dômes où il a nettement progressé en tant que joueur et a découvert le rôle d’entraîneur, et le CUC. Le club Châtel-Guyonnais a le label école de jeunes, pour les – 9 ans label or cette année, ce qui veut dire que pour l’accueil des jeunes à partir de 3 ans jusqu’à 9 ans, qu’il est le meilleur club dans le Puy-de-Dôme. Au niveau fédéral le club possède 4 étoiles sur 5, ce qui valorise son travail et celui des bénévoles. Sans oublier le label pour la pratique féminine. Kévin, qui a de l’ambition et des projets cohérents, a compris l’importance de développer le club dans un contexte de performance sportive et sociale.
Quel est ton rôle au sein du club Châtel Badminton 63 ?
Je suis salarié à plein temps. Je suis coordinateur sportif, je gère l’école des jeunes, l’entraînement des adultes, notamment ceux des joueurs allant de national à départemental débutant, je coordonne également tout ce qui est aspect développement, projet sportif autour du Sport Santé Bien-Être, également chez les seniors avec une pratique en EPHAD et une pratique chez les seniors qui sont indépendants dans la vie de tous les jours. Nous cherchons à développer le badminton entreprise et le badminton féminin. Par contre, la limite est que nous n’avons pas assez d’espace au niveau des gymnases pour rentrer dans cette démarche ! Je suis aussi formateur pour les formations fédérales, au niveau de la fédération française de badminton, avec la formation coach Santé Bien-être.
Combien de licenciés comptent le club ?
Nous avons environ 230 licenciés dont une centaine de jeunes avec 48% de filles, quasiment la parité ! L’an dernier, nous avions 7 équipes dont une équipe qui évoluait en Régionale 1, qui cette saison évolue en Pré-national, donc nous sommes montés avec le projet de monter en National 3 cette saison. La 2e équipe est en Pré-régional avec l’objectif de monter en Régionale 3 cette année. Ensuite, nous avons les équipes au niveau départemental, l’équipe 3 qui a un objectif de monter en Pré-régional, ce qui nous fait que les équipes 2 et 3, sont un peu des succursales, pour les meilleurs jeunes pour qu’on puisse les lancer au plus vite sur la nationale ou en Pré-national.
Les femmes jouent un rôle essentiel au sein du club ?
Absolument ! Nous avons une présidente, une secrétaire et une trésorière. Nous avons le label féminin, car nous voulons que les femmes soient mises en valeur. Il y a même la possibilité de faire garder les enfants pendant que maman joue !
Est-ce que les structures sont suffisantes pour le club qui est en constante évolution ?
Nous essayons au maximum de mettre la ville de Châtel-Guyon en lumière ! Nous voulons être un acteur majeur pour développer la pratique. Il manque au Pôle raquettes la deuxième partie pour le badminton, M. Chauvin a acté qu’il y aurait un nouveau gymnase qui serait en priorité pour les scolaires, mais nous espérons avoir des créneaux en soirée, pour mieux se partager avec le handball de châtel. Le pôle raquettes ne comprend pas de nouveaux terrains pour le badminton, on espère que ça arrivera vite, pour qu’on puisse se développer et structurer le club.
Quels sont les projets à court et à moyen terme ?
Le projet tourne autour de trois axes : Le premier est de continuer à développer les jeunes et de les accompagner, les encadrer pour les meilleurs au niveau régional, voire national. Il y a aussi une partie loisir bien sûr pour eux. Un deuxième projet, qui est surtout de proposer un badminton pour tous, qui comprend la fidélisation des premières licences, et aussi pour proposer une activité accessible à tous, que ce soit sur des créneaux sport adapté, ou pour un public féminin ou des entreprises. Dernier projet, c’est sur l’aspect compétiteur, proposer le plus de choses adaptées, notamment les équipes interclubs. Nous pourrions avoir plus de licenciés, avec un créneau supplémentaire d’1h30 dans la semaine, chose qu’on n’a pas réussi à avoir, que ce soit sur un gymnase RLV ou sur un gymnase communal. On a dû supprimer une offre de pratique à cause de ça. On a des créneaux surblindés parfois, on se retrouve avec 28 joueurs sur 4 terrains pour 16 places, mais on y arrive. On espère que les institutions vont en prendre conscience, que les choses changent vu les projets du club qui incluent une performance sportive mais surtout une performance sociale, les deux sont liées. Un top joueur français peut prendre du temps pour un débutant.
Qu’est-ce que nous pouvons te souhaiter ?
Le meilleur ! A court terme, avoir des terrains ou des créneaux horaires supplémentaires qui encouragent le développement du club que nous voulons. A moyen terme, que les travaux du gymnase débutent rapidement pour qu’on évite de se marcher dessus ! Aujourd’hui, il est difficile de parler de solidarité associative. J’espère que ça va s’arranger, et que ce ne sera pas toujours dans le même sens.