A l’occasion de la 4e journée de championnat de Fédérale 2, les deux clubs auvergnats ont montré une bien belle image du rugby féminin qui confirme son développement sur les terres auvergnates. Une histoire de Fées qui a fait son effet auprès d’un public de connaisseurs.

 

Un match serré

Dès les premières minutes, les Fées Castelpontines veulent marquer leur territoire et imposent leur rythme, face à une formation qui n’est pas encore tout à fait rentrée dans la partie. Pour preuve, les Fée’Lines du Rugby Club de Montaigut Besse se font maintes fois pénalisées, prennent quelques cartons et finissent par encaisser logiquement un essai dès la 10e minute, par Amélie Gidel, au terme d’un bon mouvement au large. « Nous avons eu du mal à débuter cette rencontre en étant trop indisciplinées, mais progressivement nous avons su remettre la main sur le ballon », analyse la pilier et championne de France l’année dernière avec l’ASM Romagnat, Clothilde Vidal. Cette dernière ne ménage pas ses efforts et entraîne dans son sillage ses coéquipières qui passent la ligne adverse à la demi-heure de jeu par leur excellente numéro 13, Julia Ferret. Mais les Fées Castelpontines répliquent aussitôt par un nouvel essai de A. Chantepy, portant le score à la mi-temps de 10 à 5.

 

Le point de bonus pour les Fée’Lines

Si les joueuses locales se portent à l’assaut de leurs hôtes du jour et inscrivent une pénalité par C.Mercantei, l’intenable Julia Ferret pour les visiteuses, réduit le score à 13 à 10. Une véritable course poursuite s’engage alors entre les deux formations.  » Nous avons eu du mal à contourner leur pack très dense qui de plus est très mobile ; nous avons appris pas mal de choses aujourd’hui, de cette rencontre », souligne le coach de Pont-du-Château, Florent Tres. Pragmatique, son équipe inscrit un nouvel essai par L. Poyet, suite à un très beau mouvement qui étire la défense adverse. 20 à 10 à 15 mns du terme, cela est assez pour permettre aux Fée’Lines d’aller chercher le point de bonus défensif grâce à un essai d’Eva Boyer, transformé par Julia Ferret. « On a réussi à construire des choses intéressantes face à une équipe plus forte que nous ; il va falloir travailler encore plus pour régler des petits détails », déclare Clothilde Vidal. En tous les cas, bravo à ces deux clubs qui font vivre avec brio le rugby féminin, avec des effectifs de 40 à 45 joueuses respectivement, sur les terrains du Puy-de-Dôme et d’ailleurs également. Et le tout, sans baguette magique !