Marjan Kolev est satisfait de cette première partie de saison, avec 11 points c’est mieux que l’an dernier à cette même époque. Il aime à dire que le changement d’effectif cet été a permis de gagner en qualité, et qu’il faut continuer à travailler pour gagner en régularité. Il reste deux déplacements difficiles à négocier, à Dijon et à Pau avant la trêve des confiseurs.
Qu’est-ce que vous retenez de cette première partie de saison ?
Après un début difficile à cause de tous nos blessés, commotions cérébrales et déchirures musculaires confondues, les conditions normales d’ entraînement n’étaient pas réunies. Il y a eu beaucoup de changements à l’inter saison, il a fallu plus de temps pour trouver des affinités entre les joueurs et pour découvrir certains savoir-faire. Une fois « que la mayonnaise a pris », mon staff et moi, nous avons dirigé notre groupe vers le positif, et nous avons créé une dynamique qui nous a permis de gagner 3 matchs consécutivement après un match nul, c’est une série historique pour le club. Ensuite, nous sommes rentrés dans une période un peu plus difficile, où nous avons rencontré des équipes plus solides avec des moyens plus importants, avec des joueurs qui ont plus de certitudes comme Nancy, Saran et Sélestat. Il y a eu des bonnes prestations et d’autres un peu moins bonnes, parfois le problème ne venait pas de chez nous mais venait d’adversaires de grande qualité. On a eu un début de championnat un peu délicat, mais mon staff et moi allons tout faire pour que la fin de l’année se passe différemment parce qu’on joue des équipes fortes comme Dijon (2e) après avoir joué Caen (4e), et puis Pau qui a récupéré tous ses blessés. Mais je reste optimiste, car dans le sport tout est possible. Avec 11 points en tant que candidat aux play-off, je trouve que notre saison est réussie pour l’instant car nous nous confrontons à des équipes qui sont à ce niveau depuis longtemps, avec l’expérience des matchs compliqués !
Comment analysez-vous la défaite contre Caen ?
C’était un peu particulier car effectivement nous avons encaissé beaucoup de buts, mais il ne faut pas oublier que nous en avons marqué 36. C’était une rencontre très offensive, et il faut souligner la prestation du gardien Caennais Koussi qui a fait la différence progressivement. En première mi-temps, nous marquons 20 buts et on en prend 23, voir 43 buts dans une mi-temps c’est pas fréquent. Ce qui est plus dérangeant, ce sont les 4 pertes de balle en début de 2e mi-temps, ça permet à un adversaire comme Caen de t’enfoncer le plus bas possible, et pratiquement de plier le match. Je n’ai pas aimé certaines attitudes, notamment de frustration qui ne doivent pas exister chez les pros, c’était le dernier match devant notre public et nos partenaires. Maintenant, il faut continuer à travailler et souder à nouveau notre secteur central, si on veut espérer un résultat positif sur les deux derniers matchs qui restent.
Comment voyez-vous la deuxième partie de saison ?
En général dans la deuxième partie de saison, c’est différent car il y a des équipes qui baissent de niveau et d’autres au contraire qui jouent mieux. De plus, c’est une période de négociations, de créations d’équipes, on risque d’avoir des têtes perturbées, mais pas que chez nous je parle pour tous les clubs. Le positif est que les joueurs se connaissent mieux et que l’on connaît tous nos adversaires parce qu’on les aura déjà rencontrés une fois, je m’attends à une suite palpitante. Je veux me fixer un axe principal de travail, c’est-à-dire gagner en régularité parce que la Proligue est exigeante, et que nous avons des jeunes joueurs qui ont besoin de ça. Il ne faut pas oublier d’où on vient et garder cet objectif motivant qui est de finir 9e, dernière place qualificative pour les play-off. J’attends également d’avoir un public aussi nombreux qu’en première partie de saison, car il peut être content et fier, nous jouons un rôle important dans ce championnat et nous devenons de plus en plus solides pendant les matchs. Nous allons jouer pour que notre public soit encore plus fier de son équipe.