Julien est au club du Squash des Volcans depuis une dizaine d’années, il s’est toujours éclaté dans ce sport ! Il aime son club et il rêve d’avoir enfin cette nouvelle structure qui permettra aux joueurs de pouvoir s’épanouir sportivement, et de pérenniser le haut niveau dans la région. L’équipe de dirigeants qui travaillent sur le dossier depuis mal de temps est convaincu que le projet va aboutir ! Il tient à préciser que le squash sera sport olympique en 2028 pour les Jeux de Los Angeles.
Est-ce que tu vois que le club grandit sportivement, malgré les problèmes de structures ?
Sportivement, c’est clair ! Quand on l’a connu il y a dix ans, il a vraiment grandi. Avec la création du Club Excellence et l’arrivée de Christophe Carrouget, tout ce qui a été mis en place pour les adultes, pour les jeunes, pour l’école de squash. Aujourd’hui, nous avons des difficultés à continuer de grandir parce que nous avons des soucis de structures pour pouvoir jouer puisque le fait qu’on ait perdu le côté pratique du squash au HPark à l’époque, où on avait 7 courts et qui aujourd’hui n’existe plus sur le département, on manque de places pour jouer et d’accessibilité aux terrains de squash. Heureusement, nous avons eu le Sveltic qui a pu nous accueillir pour pouvoir au moins loger le Club Excellence pour qu’il puisse continuer à fonctionner.
Pour en revenir à tes deux fils Mathis et Valentin, j’imagine que tu es fier d’eux ?
Humainement parlant bien sûr, et aussi sportivement parlant ! De plus, ils ont des bons résultats et sont bons à l’école. Le fait de pouvoir intégrer la cité de tous les talents, le Squash des Volcans et s’entraîner sous les ordres de Christophe Carrouget, c’était une super opportunité pour eux de pouvoir faire du sport à haut niveau en même temps que les études. De plus, il y a une ambiance formidable entre tous les joueurs, ils se connaissent tous, ils s’entraînent ensemble. Et puis partager sa passion avec ses deux enfants, il n’y a pas mieux !
Où en est le projet de cette nouvelle structure ?
Aujourd’hui, nous avons un bureau d’une dizaine de personnes, et à travers ce bureau nous sommes cinq à travailler sur le développement et l’ouverture de la création de cette nouvelle structure de club sportif, qui intègre à la fois du squash et du badminton, sur le foncier de l’ASPTT de Lempdes. Notre bureau en plus du groupe de travail est très actif, très solidaire, très dynamique, c’est notre grande force ! Je suis convaincu que ce projet va aboutir, nous nous sommes investis personnellement, nous avons beaucoup travaillé. C’est viable financièrement, humainement, et tout ce qu’il va apporter de positif financièrement, humainement au département, à la région, au squash français ainsi qu’au badminton, il ne peut que réussir.
Est-ce que tu as peur de la montée du Padel ?
Pas du tout ! On le voit déjà à travers notre association, ça fait deux ans que l’on joue avec beaucoup de terrains en moins et qu’on ne puisse pas s’entraîner et jouer comme on voudrait sur le département, mais ce n’est pas pour autant que nous avons perdu nos licenciés. Nos licenciés ne sont pas partis du squash au padel, certains font les deux pour compenser qu’on ne puisse pas jouer au squash comme avant, mais le padel est différent du squash. L’exigence du squash qu’on a côté plaisir de jeu, est complètement différent du padel. Et puis, pour jouer au padel il faut être 4. j’ai joué au padel, c’est très intéressant, mais je n’en ressors pas satisfait comme au squash. Il y a certainement un effet de mode, je le nie pas. Pour conclure, je pense que le squash a tout à fait sa place à se développer et à prendre une place au niveau sportif. Le fait que le squash soit aux Jeux Olympiques en 2028 va certainement être un élément moteur pour avoir plus de médiatisation.
Comment peut-on attirer un jeune au squash ?
La première chose essentielle, il faut lui faire essayer. Sans pratique c’est compliqué. C’est un sport spectaculaire ! S’il aime se dépenser, se défouler, le squash a plus d’adrénaline que certains sports de raquette, et parfois on n’a pas envie de sortir du court tellement on s’éclate.
Qu’est-ce qu’on peut te souhaiter ?
Poser rapidement la première pierre de notre projet à Lempdes pour commencer à monter cette belle structure. Pour le reste, une très longue vie au Squash des Volcans, avec un Club Excellence qui se développe, un nombre de licenciés de plus en plus important, et beaucoup d’actions à mener pour le club. Nous avons déjà fait plein de choses, nous sommes allés dans les écoles, nous avons exposé 3 ans à la foire de Clermont-Ferrand, nous avons fait les journées du Puy-de-Dôme. Nous avons plein d’actions en tête pour le squash santé, le squash pour tous, le développement du squash féminin, de réaliser tout ce beau projet autour de la structure est quelque chose qui me tient à cœur dans les prochaines années. Côté personnel, voir toujours mes enfants s’éclater dans ce sport, mais surtout toujours prendre du plaisir et garder cette philosophie le plus longtemps possible.