C’est sous les airs de la peña Baiona que les joueurs de l’ASM Clermont Auvergne se sont entraînés ce mercredi 11 juin à 12h, devant leurs fidèles supporters qui se mettent à rêver d’un chemin encore plus étoilé. Pour cela il faudra venir à bout des solides Bayonnais dans leur antre de Jean Dauger, vendredi 13 juin à 21H.
Sans pression
« Pour moi, la saison est déjà réussie. Depuis 5 matchs, nous avons augmenté notre volume de jeu et notre qualification est méritée, malgré nos trois défaites à domicile et nos prestations en dents de scie », livre le président du club des Mordus, Alexis Rabier. En tous les cas, tout le monde avait le sourire, joueurs, entraîneurs et supporters sur cette pelouse du stade Marcel-Michelin, sous une forte chaleur. « Cela montre que le travail paye sur le long terme. Certes, nous avons bénéficié d’un concours de circonstances avec les défaites de Castres et La Rochelle, mais le mérite nous revient, puisque nous avons su aller chercher cette victoire à Montpellier, où pas grand monde ne nous voyait nous imposer », poursuit ce passionné du club, qui avec ses membres du club ont toujours cru au travail de Christophe Urios et de son staff. « L’année dernière, nous échouons à un point, cette année, nous sommes récompensés de nos efforts. Nous avons ramené des points de bonus défensifs importants, comme celui de Castres dernièrement. Christophe Urios a demandé, depuis son arrivée en 2023, de la patience. Il n’a jamais changé de discours auprès de nous. Samedi, à Montpellier, nous avons réalisé un match constant, ce qui est positif pour ce déplacement à Bayonne. Nous aurions pu marquer davantage d’essais, sans ces petites fautes au moment de conclure. Je suis convaincu que c’est le début d’une belle histoire. Les joueurs ont pu goûter à cette qualification lors de ce match en terre Héraultaise. Maintenant place à Bayonne, dans ce superbe stade avec une grosse ambiance. De notre côté, nous sommes annoncés outsider, donc on y va sans pression, mais avec l’envie de bien mettre notre jeu en place et de continuer notre chemin », conclut Alexis Rabier.