Mathis et Valentin Rudelle sont des passionnés de squash ! Ils sont âgés respectivement de 18 et 15 ans. Mathis est classé N° 145 Français, et a été champion de France 3ème série il y a 2 ans, en enchaînant 2 mois après avec un titre par équipe interclubs de vice-champion de France. Valentin, est N° 380 Français, en ayant l’objectif de rentrer dans les 220 premiers joueurs Français dès cette année. Il est également champion de France par équipe en interclubs, et vice-champion de France en interligues en jouant pour la région AURA.
Comment êtes-vous devenus joueurs de squash ?
Mathis : « Je faisais de la natation, j’avais fait du foot auparavant et du BMX, sport qui m’avait plu et que j’ai pratiqué pendant 5 ans à Lempdes, je ne savais plus quoi faire comme sport. Mon père m’a proposé de venir essayer le squash, et j’ai immédiatement accroché. »
Valentin : « Je suis venu au squash grâce à mon père. Un jour, je l’ai accompagné il jouait avec un copain à lui, j’ai pris la raquette, j’ai tapé la balle et ça m’a plus tout de suite. J’ai fait du BMX également, et du rugby quand j’étais petit. »
Qu’est-ce que vous pensez de Christophe Carrouget ?
Valentin : « Depuis qu’il est là je progresse de fou, c’est un excellent coach ! Ses séances sont assez dures, depuis j’ai vachement maigri, j’aime beaucoup me dépenser sur un court, sa façon de faire me plaît énormément. J’aimerais qu’il reste au club le plus longtemps possible. »
Mathis : « Je trouve aussi que c’est un super coach, j’ai pu commencer avec lui à la création du Club Excellence il y 4 ans maintenant. Je ne le connaissais pas du tout, mais il avait déjà un grand nom dans le monde du squash. On a senti la différence immédiatement, nous étions dans les 5000èmes français, on a fini la saison on avait pris quasiment 2000 à 3000 places en une saison ! »
Comment peut-on sentir cette différence ?
Mathis : « Il nous a fait gagner en condition physique énormément, on a des séances toutes les semaines de 50 minutes qui représentent un match. De plus, on travaille beaucoup le cognitif parce qu’on doit faire de la vision de jeu, parce qu’on joue sans balle quand on fait du physique et il faut rester concentré car c’est assez difficile. C’est la partie la plus pénible. Par contre, on sent vraiment l’efficacité derrière, quand il faut enchaîner 5 à 6 matchs sur un week-end de 2 jours, on voyait vraiment la différence sur tous les autres joueurs. »
Valentin : « C’est pareil pour moi, physiquement il y a une grande différence ! L’été, avant de reprendre la saison on a une préparation qui dure 1 mois voire 1 mois 1/2, c’est vraiment notre qualité au Club Excellence, le physique. Le mardi, c’est toujours le jour le plus compliqué. »
Est-ce que vous vous entraînez ensemble, il y a un petit challenge entre vous ?
Valentin : « Mathis est impressionnant physiquement, c’est une machine de guerre ! Il est infatigable. Je sens que je m’en rapproche. C’est un bosseur, j’aime bien quand il me coache lorsque Christophe est sur un autre tournoi. Il me connaît bien, je sais qu’il a raison sur ce qu’il dit. J’espère bientôt le rattraper, et le battre en fin d’année pourquoi pas. »
Mathis : « Oui ça commence à arriver, il commence à me taquiner, il bat des joueurs qui ne sont pas très loin derrière moi. Je pense que mon frère va devenir un très bon joueur, à son âge j’étais loin d’être à ce niveau-là. Il progresse très vite, il assimile vite tout ce qu’on lui dit ! Quand on lui donne un conseil il le met en application rapidement. Quand on le coache, il écoute bien ce qu’on lui dit. Il est motivé, ses points forts sont le physique et sa hargne sur le terrain, c’est un gagneur. Avec les études, j’ai plus de difficulté à m’entraîner autant que lui, et quand je vois qu’il bat des joueurs juste derrière moi, je me dis au niveau de mon ego qu’il va falloir que je me remette à bosser, je n’ai pas trop envie que ça me tombe dessus tout de suite. C’est positif, ça me booste ! »
Actuellement, vous en êtes où sportivement ?
Mathis : « c’est un peu compliqué pour moi de cumuler les études et les entraînements. J’essaie de m’entraîner comme je peux, mais il est vrai que j’aime beaucoup les études que je fais en ce moment, j’ai d’ailleurs décidé de privilégier mes études, je pense que c’est important. Des fois je finis à 19h30, c’est difficile d’aller s’entraîner. »
Valentin : « C’est plus facile pour moi car je suis en seconde à Ambroise Brugière, tous les jours je termine assez tôt. Avec le cursus « le lycée de tous les talents », je peux m’entraîner tous les jours, c’est appréciable. Je comprends mon frère, c’est pas simple pour lui avec des horaires qui ne correspondent pas . »