Après avoir pas mal bourlingué en NBA (Denver, Oklahoma City, Chicago et San Antonio), où il a quand même joué pas moins de 212 matchs…Après avoir pas mal bourlingué en NBA (Denver, Oklahoma City, Chicago et San Antonio), où il a quand même joué pas moins de 212 matchs dans la meilleure ligue du monde, Joffrey Lauvergne quitte les Etats-Unis et revient en Europe. En effet, le pivot clermontois a signé chez un ogre européen, le Fenerbahce !**
Fils de Stephane Lauvergne, né à Clermont-Ferrand et ancien international, Joffrey revient régulièrement dans la région auvergnate, surtout les étés pour s’entretenir entre deux saisons. Passé par le CREPS de Vichy avant de jouer au Centre Fédéral et à l’Elan Chalon, le pivot de 2,11m a ensuite tenté l’aventure étrangère en signant un mois à Valence (Espagne) avant d’aller voir le bouillant public de Belgrade, au Partizan.
Drafté à la 55e position par Memphis, il restera tout de même au Partizan Belgrade pour continuer à jouer et à étoffer son basketball. Il ira ensuite en Russie, au Khimki Moscou, mais pour une courte durée puisqu’il ne sera pas beaucoup utilisé, et partira alors en NBA, du côté des Nuggets de Denver. Cela sera son meilleur passage dans un club américain puisqu’il jouera 83 matchs (dont 59 lors de la saison 2015/16 pour 7,9 points et 4,9 rebonds en 18 minutes). Échangé à Oklahoma puis à Chicago, Lauvergne posera ensuite ses valides dans le Texas, à San Antonio. Au côté de Tony Parker, il sera présent dans 55 matchs, avec un temps de jeu plutôt réduit (10 minutes en moyenne).
Désireux de retrouver un rôle majeur dans une équipe, il retraverse l’Atlantique puisqu’il s’est s’engagé avec l’ogre turc, le Fenerbahce Istanbul. Réputé comme étant un des meilleurs clubs européens, si ce n’est le meilleur, le club stambouliote dispose à sa tête du meilleur entraîneur européen, le Serbe Zeljko Obradovic. Vainqueur de neuf EuroLeague, dont une la saison passée, il n’a cependant pas réussi à faire le doublé cette année, échouant en Finale contre le Real Madrid de Fabien Causeur. Joffrey Lauvergne sera alors dans son élément : dominateur dans un club chaud bouillant, il retrouvera ces caractéristiques-là à Istanbul. L’international français va donc relancer sa carrière pour, sans doute, mieux rebondir.
Photo en Une : eurohoops.net